Samstag, 20. Oktober 2018

Cirque de Jaafar, Atlas, Morocco

Texte en francais en bleu plus bas
Deutscher Text in rot weiter unten




English: 


2018-10-17. On the way to the “Cirque de Jaafar”

The day begins 10 km before Tounfit, a large village which is also the administrative center of the region at 1900 m altitude. We cross without stopping there. 
Driving through Tounfit

The paved road we follow is not always in very good condition but some sections, recently renovated, are excellent.
25 km further we arrive at Aït Ouchèn where we have to cross the wadi Ansegmir by a very narrow bridge rather suspicious!

Passing the bridge on the Ansegmir oued.

We go around this little oasis at the top, first on a bad track that eventually lead to a beautiful new paved road. A road that continues towards Zeida but that we will leave after a few kilometers to take a barely visible track on the right. A sign confirms that it is the junction of the Jaafar circus track.
It is a track that begins with the delicate crossing of the bed of a dry torrent.

Start of the Jaafar track
 
We will drive on this rather difficult track for about thirty kilometers between 2000 and 2300 meters of altitude. We encounter two kinds of difficulties, the first, easily controllable, is the narrowness of the track in some places between the trees, the squeaking of the branches on the cab give us some chills when we think of the scratches that the branches are going to leave on the walls and on the windows.
On the Jaafar track


The second difficulty, a little more difficult to master, are the crossings of the dry torrents with gravel and stones and sometimes with significant steps, generally as hairpin in the end of a small valley. One of them gives us a lot of trouble when the front right wheel systematically skates in the gravel when crossing one of these small steps. It ends up with the help of Christine, who got out of the car, guides me a little to attack the step at a less delicate place.


Crossing a wadi
 


We are absolutely alone on this track, in terms of traffic we will only meet a dozen of motorcycles.
For our lunch break we choose a nice location at just over 2100 m altitude with a beautiful panorama over the vast plain to the north on one side and the high mountains to the south on the other side.
Lunch break at 2100 m

Then the track remains still so arduous, we still have some dry torrent beds to go through. Which is always a little tricky. But overall, it's going very well. And anyway, we are well compensated by the beautiful landscape at the foot of the superb Jebel Ayachi which rises to 3757 m. We cross a wooded area of ​​beautiful and majestic cedars that bring a special touch to this landscape.

Cedars "forest"


 
We finally arrive at the Cirque de Jaafar which we reach after a last small difficulty, the crossing over a hundred meters of the bed of a dry wadi in pebbles where the track is difficult to discern.
Already from the heights of our track we could observe the approach of a young boy who had come from the camp of Berbers at the bottom of the circus. He arrives at about the same time as us at the passage of the wadi and tries to lure us to the camp. Although the surrounding landscape is really beautiful, I am a little disappointed by the circus itself, I was expecting something a little more grandiose. We prefer not to stop there and climb the track on the other side of the wadi. A track that will allow us to discover some beautiful views of the circus and its environment.
Down to the Cirque of Jafaar

The last obstacle before the Cirque de Jaafar



Down to the Cirque of Jaafar

The Cirque of Jaafar from the other side


Francais: 


17 octobre 2018. En route vers le Cirque de Jaafar
La journée commence 10 km avant Tounfit, un gros bourg qui est aussi le centre administratif de la région à 1900 m d’altitude. Nous traversons sans nous y arrêter. La route goudronnée que nous suivons n’est pas toujours en très bon état mais certains tronçons, récemment rénovés, sont excellents.
25 km plus loin nous arrivons à Aït Ouchèn nous allons commencer par traverser l’oued Ansegmir par un pont très étroit plutôt suspect ! 
Nous contournons cette petite oasis par le haut, d’abord sur une mauvaise piste qui finit par déboucher sur une très belle route goudronnée toute neuve. Une route qui continue vers Zeida mais que nous allons délaisser après quelques kilomètres pour prendre une piste à peine visible sur la droite. Un panneau confirme que c’est bien l’embranchement de la piste du cirque de Jaafar.
C’est une piste qui commence par la traversée délicate du lit d’un torrent à sec. 
Nous allons naviguer sur cette piste assez difficile pendant une trentaine de kilomètres entre 2000 et 2300 mètres d’altitude. 
Nous rencontrons deux sortes de difficultés, la première, facilement maîtrisable, est l’étroitesse de la piste en certains endroits entre les arbres, les grincements des branches sur la carrosserie de la cabine nous donnent quelques frissons quand nous pensons aux griffures que les branches vont laisser sur les parois et sur les fenêtres.
La deuxième difficulté, un peu plus difficile à maîtriser, ce sont les passages des torrents à sec, passage de gravillons et de pierres avec parfois des marches importantes et généralement en épingle à cheveux au fond d’un petit vallon. L’un d’entre eux nous donne d’ailleurs pas mal de fil à retordre lorsque la roue avant droite patine systématiquement au moment de franchir une de ces petites marches. Ça finit par passer avec l’aide de Christine qui, descendue de voiture, me guide un peu pour attaquer la marche un endroit moins délicat.
Nous sommes absolument seuls sur cette piste, en termes de circulation nous n’aurons à faire qu’à une dizaine de motos en contresens. Des touristes belges à ce qu’il me semble.
Pour notre pause de midi nous choisissons un joli emplacement à un peu plus de 2100 m d’altitude avec un très beau panorama sur la vaste plaine au nord d’un côté et les hautes montagnes au sud de l’autre côté.
Ensuite la piste reste toujours aussi éprouvante, nous avons encore quelques lits de torrent à sec à passer. Ce qui est toujours un peu délicat. Mais dans l’ensemble ça se passe très bien. Et de toute façon nous sommes bien dédommagés par le magnifique paysage au pied du superbe djebel Ayachi qui culmine à 3757 m. Nous traversons une zone boisée de magnifiques et majestueux cèdres qui apportent une touche particulière à ce paysage.
Nous arrivons enfin vers le cirque de Jaafar que nous atteignons après une dernière petite difficulté, la traversée sur une centaine de mètres du lit en galets d’un oued asséché où la piste est difficilement discernable.
Déjà depuis les hauteurs de notre piste nous pouvions observer l’approche d’un jeune garçon qui accourait depuis le camp de berbères au fond du cirque. Il arrive à peu près en même temps que nous au passage de l’oued et essaye de nous rabattre vers le camp. Si le paysage alentour est vraiment superbe je suis par contre un peu déçu par le cirque lui-même, je m’attendais à quelque chose d’un peu plus grandiose. Nous préférons ne pas nous y arrêter et grimper par la piste de l’autre côté de l’oued. Une piste qui va nous permettre d’ailleurs de découvrir de très belles vues sur le cirque et son environnement.


Deutsch: 


17.10.2018. Auf dem Weg zum "Cirque de Jaafar"
Der Tag beginnt 10 km vor Tounfit, einem großen Dorf, das auf 1900 m Höhe Verwaltungssitz der Region ist. Wir fahren durch, ohne dort anzuhalten. Die asphaltierte Straße, der wir folgen, ist nicht immer in sehr gutem Zustand, aber einige kürzlich renovierte Abschnitte sind sehr gut.

25 km weiter, erreichen wir Aït Ouchèn. Wir überqueren das Wadi Ansegmir über eine sehr schmale Brücke, die uns eher suspekt vorkommt!


Wir fahren um diese kleine Oase herum, zuerst auf einem schlechten Weg, der schließlich zu einer schönen neuen befestigten Straße führt. Eine Straße, die in Richtung Zeida führt, und die wir jedoch nach wenigen Kilometern verlassen um rechts eine kaum sichtbare Piste zu nehmen. Ein Schild bestätigt, dass es sich um die Abzweigung zum Cirque de Jaafar handelt.


Diese Piste startet mit der nicht ganz einfachen Überquerung des Bettes eines trockenen Wildbachs.
Wir werden auf dieser ziemlich schwierigen Piste zwischen 2000 und 2300 Höhenmetern etwa dreißig Kilometer fahren. 


Sie bereitet uns zwei Arten von Schwierigkeiten, die erste, die leicht zu meistern ist, ist die Enge der Fahrbahn an einigen Stellen zwischen den Bäumen. Das Quietschen der Äste an der Kabine lässt uns etwas frösteln, wenn wir an die Kratzer denken, die die Äste an den Wänden und an den Fenstern hinterlassen werden.
Die zweite Schwierigkeit, die etwas schwieriger zu meistern ist, sind die Flussbett-Überquerrungen über Kies- und Steinpassagen, manchmal mit relativ hohen Stufen und in der Regel als Haarnadelkurve in der Enge am Ende eines kleinen Tals. Eine von ihnen bereitet uns etwas Ärger, als das vordere rechte Rad systematisch im Kies rutschte, als wir eine dieser kleinen Stufen passieren wollten. Christine musste austeigen um mich anzuweisen.

Wir sind absolut alleine auf dieser Strecke, wir werden lediglich ein Dutzend Motorräder treffen, die uns entgegen kommen.
Für unsere Mittagspause wählen wir eine schöne Ecke auf etwas über 2100 m Höhe mit einem schönen Panorama über die weite Ebene im Norden auf der einen Seite und die hohen Berge im Süden auf der anderen Seite.


Anschließend bleibt die Strecke weiterhin relativ anstrengend. Wir werden noch einige trockene Bachbetten überqueren müssen. Das ist immer etwas knifflig. Aber insgesamt läuft es sehr gut. Wir werden dafür durch die wunderschöne Landschaft am Fuße des herrlichen Jebel Ayachi, der sich auf 3757 m erhebt, sehr belohnt. Wir durchqueren ein Waldgebiet mit wunderschönen und majestätischen Zedern, die dieser Landschaft eine besondere Note verleihen.


Endlich erreichen wir den Cirque de Jaafar, den wir nach einer letzten kleinen Schwierigkeit erreichen, die etwa hundert Meter lange Überquerung eines trockenen Wadis in Kieselsteinen, wo die Piste schwer zu erkennen ist.


Schon von oben auf unserer Piste, konnten wir beobachten wie ein Junge aus dem Berber Lager am Ende des Cirque de Jaafar angerannt kam. Er kommt ungefähr zur gleichen Zeit wie wir am Wadi an und versucht, uns zum Lager zu lockern. Obwohl die umliegende Landschaft wirklich wunderschön ist, bin ich etwas enttäuscht von dem Cirque selbst. Ich habe etwas Grandioseres erwartet. Wir fahren lieber die Piste auf der anderen Seite des Wadis weiter hinauf. Ein Track, der uns wunderschöne Ausblicke auf den Cirque und seine Umgebung bietet.
 

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